J’ai choisi de demander l’aide de Sarasvati pour travailler ma voix. Je chante comme une casserole, or j’ai souvent recours à des mantras, des noms vibrés ou des chansonnettes dans mes travaux magiques. J’ai également envie d’approfondir ma relation avec cette déesse puissante, mais sévère. J’ai toujours eu l’impression qu’elle me répondait, certes, mais en pointillés. Il faut dire que Sarasvati est une déesse qui exige puissance et faculté de travail, esprit de perfection et d’ordre.
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Sarasvatî (ou Saraswatî) est la déesse de la Connaissance, personnifiant la parole (Vac) ; on fait dériver son nom du sanscrit Saras = lac, courant d’eau, et Vati qui marque la possession, c’est-à-dire celle qui possède ou qui forme les lacs, les courants ; ce qui rappelle la fonction de déesse des eaux qui lui est attribuée par les Védas.
Shakti de Brahma, elle est la déesse de la connaissance, de l’éloquence (Bharati), des sciences, des arts, des écritures (on lui attribue l’invention du Sanskrit), de la poésie et de la musique. Dans une main elle tient un livre d’écritures sacrées, dans une autre un rosaire. Avec ses deux autres mains elle joue d’un instrument à cordes (veena), symbole de l’art.
Vêtue sobrement d’un sari blanc, elle est accompagnée d’un paon, d’une oie (hansa) ou d’un cygne, symboles de pureté et de beauté. Elle est parfois représentée assise sur un lotus. Sur la tête elle porte une couronne entourée d’un halo de lumière dont les rayons sont symbolisés par des pétales de lotus.
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« La science, l’art et la technique sont du ressort de la Mahashakti », écrit Sri Aurobindo. Elle contient dans sa nature et peut toujours donner à ceux qu’elle a choisis la connaissance intime et précise, la subtilité, la patience, l’exactitude de l’esprit intuitif et de la main consciente, et le regard pénétrant du travailleur parfait.
Cette Puissance est la constructrice vigoureuse, infatiguable, soigneuse et efficace, l’organisatrice, l’administratrice, la technicienne, l’artisanne et la classificatrice des mondes…
Sa Volonté dans le travail est scrupuleuse, vigilante et infatiguable. Se penchant vers nous, elle voit et touche chaque détail, découvre chaque infime défaut, lacune perfection ou imperfection, et considère et pèse exactement tout ce qui a été fait et tout ce qui reste encore à faire…
C’est pourquoi de tous les pouvoirs de la Mère, elle est la plus endurante avec l’homme… Douce, souriante, proche et secourable, ne se détournant pas et ne se décourageant pas aisément, persistant même après l’insuccès répété, sa main soutient chacun de nos pas à condition que nous soyons droits, sincères et que nous n’ayons qu’UNE VOLONTE… Elle est une mère pour nos besoins, une amie dans nos difficultés, un conseiller et un mentor constant et tranquille, dissipant par son éclatant sourire les nuages de tristesse, de mauvaise humeur et de dépression, remémorant sans cesse l’aide toujours présente, montrant du doigt l’éternelle clarté du Soleil, elle reste ferme, calme et persévérante dans l’élan profond et continu qui nous pousse vers l’intégralité de la nature supérieure. « (Sri Aurobindo)
Cette Puissance est la constructrice vigoureuse, infatiguable, soigneuse et efficace, l’organisatrice, l’administratrice, la technicienne, l’artisanne et la classificatrice des mondes…
Sa Volonté dans le travail est scrupuleuse, vigilante et infatiguable. Se penchant vers nous, elle voit et touche chaque détail, découvre chaque infime défaut, lacune perfection ou imperfection, et considère et pèse exactement tout ce qui a été fait et tout ce qui reste encore à faire…
C’est pourquoi de tous les pouvoirs de la Mère, elle est la plus endurante avec l’homme… Douce, souriante, proche et secourable, ne se détournant pas et ne se décourageant pas aisément, persistant même après l’insuccès répété, sa main soutient chacun de nos pas à condition que nous soyons droits, sincères et que nous n’ayons qu’UNE VOLONTE… Elle est une mère pour nos besoins, une amie dans nos difficultés, un conseiller et un mentor constant et tranquille, dissipant par son éclatant sourire les nuages de tristesse, de mauvaise humeur et de dépression, remémorant sans cesse l’aide toujours présente, montrant du doigt l’éternelle clarté du Soleil, elle reste ferme, calme et persévérante dans l’élan profond et continu qui nous pousse vers l’intégralité de la nature supérieure. « (Sri Aurobindo)
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Les couleurs de Sarasvati sont le blanc et l’or. J’ajoute une touche de bleu car Sarasvati est liée à l’eau et que le travail concerne le chakra gorge.
Hélas, je n’ai pas mis la main sur une votive dans un photophore en verre (j’en ai trouvées après coup sur internet), mais sur une bougie intégrée dans un photophore en plastique. Je ne pourrais donc pas l’oindre. Je le saurai pour la prochaine fois.
J’ai dessiné le KOLAM (dessin géométrique normalement fait avec du riz) de Sarasvati avec un feutre doré sur du papier que j’ai collé sur la bougie. C’est un enchevêtrement de triangles sur une base de 7 – maths et musique, c’est tout elle, un sorte de triangle de Pascal, symbolisant peut-être le son originel qui se différencie et se combine pour donner les 7 notes de la gamme et les mélodies.
J’ai séché un moment sur l’encens/ le parfum, mais en papotant avec Oya, elle m’a donné l’idée d’utiliser un parfum fort, fleuri, entêtant. J’ai acheté un petit flacon de Possession d’Eau Jeune. Merci à elle, car je pense que c’est un élément important. Ce parfum fort, entêtant, et même un peu vulgaire me semble être un élément clef pour contrebalancer, ou je dirais plutôt éveiller, l’austérité un peu froide de cette déesse exigeante. Sarasvati est également liée (dans les tantra) au chakra sexuel (qui ne régit pas la sexualité en tant qu’instinct, comme on le pense souvent, mais sa forme relationnelle, l’attachement affectif, la communication, les désirs, les sentiments). Le lien bien connu entre ce chakra et celui de la gorge peut être interprété en termes de spiritualisation ou de sublimation artistique de la libido.
Il y a un moment, j’ai acheté des petits trombones en forme de clef de sol. J’en ai accroché deux sur la bougie, un sur le bol d’offrande de parfum.
J’ai confectionné un petit mala de 20 perles bleues et 7 blanc nacré + 4 petites perles pour la base, car 27 par 4 font 108.
La difficulté fut de trouver ce que j’allais mettre dans la cire. J’ai brûlé mon intention (sur 4 papiers avec des formulation différentes de l’intention, je ne sais pas pourquoi), j’ai aussi fait 4 trous, je ne sais pas davantage pourquoi, et j’ai filtré la cendre pour la rendre très fine. Je comptais la mélanger à un peu de salive, de la cannelle et du laurier sur une base d’huile de rose, puis de charger l’huile de mantras, mais au dernier moment, j’ai décidé d’aller au simple : huile de rose, cendres et un peu de poudre de santal rouge.
Pour tout dire, la cendre dans l’huile, eh bien je ne conseille pas. C’est la première fois que j’essaie ça et ça fait vraiment l’Erika dans ton salon, sans oublier que ça coule difficilement dans les trous.
Autre souci : soit j’ai acheté une bougie de mauvaise qualité, soit ma requête coince un peu, mais la flamme (très courte) se noie et je dois régulièrement vider la cire dans un bol pour éviter que la bougie s’éteigne. Autre chose : elle se consume très vite.
Je l’allume une heure environ en fin d’après-midi pour travailler ma voix. Difficile pour l’instant d’évaluer les effets, la bougie n’est pas terminée et ce genre de demande peut courir sur du long terme. En tout cas, l’énergie est là.